Le laboratoire d’archéomalacologie de Rennes
Présentation
Le laboratoire d’archéomalacologie de l’UMR 6566 permet d’assurer toutes
les étapes des analyses des coquillages découverts en archéologie. Il est placé
sous la responsabilité scientifique de Catherine Dupont.
Collection de comparaison du laboratoire Archéosciences (Photo Didier Gouray)
Le laboratoire d’archéomalacologie de l’UMR 6566 est équipé d’un poste de
tamisage, d’un poste d’observation équipé d’une loupe binoculaire, d’un second
poste d’observation équipé d’un microscope et de deux emplacements pour l’étude
basique des invertébrés marins.
Le poste de tamisage permet de traiter à l’eau douce les prélèvements
sédimentaires réalisés au cours des fouilles archéologiques. Les éviers et le
bac à décantation sont adaptés à cette tâche. Les refus de tamis sont ensuite séchés
à l’air ambiant sur des grilles et chariot spécialement dédiés à cette
tâche.
Poste de tamisage (Photo C. Dupont)
La détermination des espèces en présence est réalisée par l’appui d’une
collection de comparaison qui comprend des référentiels actuels de mollusques
(gastéropode, bivalve, scaphopode, céphalopode, polyplacophore), crustacés
(crabe, balane, pouce-pied), échinodermes (oursin), leurs faunes associées
ainsi que des échantillons ayant subi des modifications taphonomiques. Cet
outil est indispensable et est un attrait majeur du laboratoire au niveau
international. Depuis sa création il a accueilli plusieurs chercheurs
travaillant en Angleterre, au Portugal et en Espagne. Il permet également de
nombreux développements méthodologiques tels la reconstitution de tailles
originelles d’échantillons archéologiques en établissant des équations de
corrélation à partir de mesures intermédiaires et la création de clé de
détermination adaptée au matériel archéologique.
Les décomptes (Nombre de Restes, Nombre Minimum d’Individus) et pesée
basiques en archéozoologie sont aussi possibles dans le laboratoire. La balance
de précision (0,05g) permet également des développements telle la
reconstitution de masse de chair animale par rapport à la masse du test.
Un appareil photo numérique et un statif permettent de faire des prises de
vue de qualité. Les observations complémentaires sont facilitées par une loupe
binoculaire. Elle est particulièrement utile pour étudier les modifications
anthropiques sur des objets ayant servi de parure ou d’outil. Équipée d’une
caméra, cette loupe permet de faire des prises de vue de qualité permettant
d’agrémenter les publications de haut niveau. De même, le laboratoire
d’archéomalacologie de l’UMR 6566 est équipé d’un microscope optique adapté aux
développements de haute résolution faits sur les coquilles archéologiques
telles la sclérochronologie et la tracéologie. Également équipé d’une caméra
reliée à un ordinateur, ce matériel permet d’enregistrer des clichés qui
peuvent servir dans un second temps à faire des mesures et illustrer les
publications.
Microscope
optique assisté d’une caméra pour la lecture des incréments de croissance des
bivalves (Photo Laurent Quesnel)
Equipements
Les équipements présents ont été financés par l’UMR 6566, l’Université de
Rennes 1 (Projets scientifiques émergents de l’Université de Rennes 1, 2009),
Rennes Métropole (Equipement mi-lourd de Rennes Métropole, 2010-2011),
l’Université Européenne de Bretagne (Equipe Projet Transversal PROXARCHEOBIO,
Feder), et le CNRS (INEE 2020).
Ils comprennent :
- un poste de tamisage
- une loupe binoculaire assistée d’une caméra et d’un poste informatique
- un microscope adapté assistée d’une caméra et d’un poste informatique
- une balance de précision
- une collection de comparaison de référentiels actuels d’invertébrés
marins (mollusques, échinodermes et crustacés)
- deux chariots de séchage des sédiments
- un fond documentaire d’ouvrages de référence en biologie et
archéozoologie
- un statif
- un appareil photo numérique macro
- 3 lampes loupes
- 4 loupes binoculaires portatives
- petits équipements (pieds à coulisse, pinces, pinceaux, lampes…)
Chariot de séchage, loupe binoculaire et microscope (Photo C. Dupont)
Les loupes binoculaires portatives et le petits équipements permettent d'accueillir régulièrement des stagiaires autour de la thématiques du tri des refus de tamis des amas coquilliers.
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