Au Mésolithique, il ne suffit pas qu'une coquille soit bonne à décorer, encore faut-il qu'elle soit bonne à penser
DUPONT C., 2021 - Au Mésolithique, il ne suffit pas qu'une coquille soit bonne à décorer, encore faut-il qu'elle soit bonne à penser, Bulletin de la Société Archéologique Champenoise, « Les derniers chasseurs, 40 ans après » Hommage à Jean-Georges Rozoy, 113, n°2-3, 275-291.
Résumé
Le Mésolithique est une
des périodes emblématiques des amas coquilliers dans le nord-ouest de la France
comme le long du littoral atlantique européen. A cette période, c’est un lieu
où l’on vit, mais aussi celui où on enterre les morts. Parmi les multiples
activités mis au jour au sein de ces accumulations de coquilles, celle de la
pêche aux poissons et crustacés, de la collecte de fruits de mer et du
ramassage des éléments qui s’échouent dans les laisses de haute mer à chaque
marée, viennent rivaliser avec la chasse aux grands gibiers et aux oiseaux. Les
mollusques marins illustrent bien l’impact de l’océan sur ces populations à la
fois par la source de nourriture produite mais aussi par la matière première
qui sert de support à de la parure. Ces deux utilisations sont souvent séparées
par les archéologues dès la fouille. Les premières sont destinées à
l’archéozoologue, et les secondes au technologue. Leur comparaison révèle
pourtant des différences majeures qui montre qu’il ne suffit pas qu'une
coquille soit bonne à décorer, encore faut-il qu'elle soit bonne à penser.
Mots clés : Mésolithique, coquilles, coquillages, parure, nourriture
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